~Lover's Fight~ Version française XD
2 participants
~Lover's Fight~ Version française XD
Alors après les supplications de Kare même à l'école, voilà la traduction loll
Mes yeux noirs regardent le ciel. Le soleil est rouge, aussi rouge que le sang qui a coulé sur l'herbe verte des plaines depuis que cette guerre inutile a commencée il y a tant d'années. J'arrive à peine à me souvenir du temps où le Japon n'était pas séparé en deux clans. Tous deux ont leur façon de penser sur comment notre pays devrait être gouverné et comment nous devrions vivre. Même si j'aimerais rester loin de cette guerre, je ne peux pas. En tant que guerrier, en tant que l'un des meilleurs samurais du Japon, je suis obligé de me battre. Ce qui est encore pire est que la personne que j'aime le plus sur cette planète se bat pour l’autre clan. Je soupire, essayant d'oublier mes sombres pensées, me concentrant sur le couché de soleil. Combien d'hommes sont morts aujourd'hui et ne verront plus jamais ce beau paysage? Avant de retomber dans de sombres pensées, je ferme les yeux et baisse la tête, me cachant derrière mes cheveux noirs. Peu après, j'entends une douce voix appeler mon nom:
«Etsuji.»
J'ouvre mes yeux et regarde les yeux bleus glace qui me regardent. L'un de ses yeux est à demi couvert par une mèche de cheveux noirs. J'ai plus de muscle et je suis plus grand que lui, mais son corps mince lui donne une grande agilité que je n'ai pas. Je lui fais un petit sourire et dis son nom:
« Kyousuke... Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vus...»
Je l'ai vu ce matin, mais je ne veux pas que d'autres le sachent. Son costume ressemble au mien, montrant qu'il est la même sorte de combattant que moi. Peut-être suis-je le meilleur samurai de mon clan, mais il est le meilleur du sien. Il est aussi mon bien-aimé. Malgré tout, aujourd'hui seul l'un de nous deux va survivre. Ce combat est l'espoir de chacun de nos clans; celui qui va gagner va presque ramener la victoire de cette guerre à son clan. Nous sommes en amour, mais seul l'un de nous deux verras demain arriver. Comment horrible est la vie... Sans faire un son, Kyousuke me dit qu'il m'aime et il peut aussi lire sur mes lèvres que je l'aime aussi. Si nous pouvions, nous fuirions, mais nous ne pouvons pas. Trop de gens nous regardent de chacun de nos clans. Si nous essayons quelque chose comme ça, nous allons mourir. Je sors mon épée, il fait la même chose. Il me sourit une dernière fois.
«Prêt, Etsuji?»
«Bonne chance, Kyousuke.»
Nous courrons tous deux pour frapper l'autre, pour donner le premier coup. Seul le son de nos épées l'une contre l'autre peut être entendu dans la plaine silencieuse. Nous nous sommes toujours entraînés ensemble; nous savons que ce combat sera long. Je le connais par cœur et il me connait aussi par cœur. Nous sommes ensemble depuis l'enfance, nous apprenions comment combattre dans différents dojos, mais nous avons toujours appris à l'autre ce que nous apprenions et nous avons aussi inventé quelques techniques de combat seulement connues par nous deux.
Je sens une vive douleur dans mon épaule gauche. J'ai été distrait par mes pensées et il m'a touché. Il semble aussi surpris et j'ai le temps de me cacher derrière plusieurs gros rochers. Je regarde la plaie, ce n'est pas assez profond pour me faire abandonner, mais c'est très douloureux. Je me sens étrange; il a probablement utilisé l'épée couverte de poison que je lui ai donné pour son dix-neuvième anniversaire il y a un mois. Je cherche dans une poche cachée de mon kimono pour trouver un antidote que j'ai toujours avec moi. Le goût est horrible, mais c'est mieux que mourir lentement et douloureusement. Ça prend un moment à faire effet, mais je me sens bien mieux. Je reste où je suis, attendant que Kyousuke me trouve pendant que je reprends de l'énergie. Je sens sa présence près de moi alors je saute hors de ma cachette pour l'attaquer. Il n'est pas surpris, nous pouvons tous deux sentir la présence de l'autre, nous avons trop été ensemble.
Le combat continu, nous nous battons avec tout notre cœur. Ce matin nous nous sommes promis de tout donner ce que nous avons dans le combat. Il baisse sa garde un moment et j'envoie voler quelques mètres plus loin son épée. Après quelques mouvements, je l'envoie par terre et mets mon épée à sa gorge. Je regarde ses yeux et il m'envoie ce regard triste auquel je ne peux résister.
Je me souviens tout le temps que nous avons passé ensemble et je vois dans ma tête tout ce que nous avons fait ensemble quand nous étions amis, quand nous nous entraînions, quand nous étions seulement ensemble en tant qu'amoureux. Je vois comment nous avions du plaisir quand nous étions enfants. Je vois toutes les heures où nous nous sommes entraînés ensemble. Je vois tous les baisers, toute la tendresse, tout l'amour que nous avons partagé. Je... Je ne peux pas le faire. Comment puis-je tuer mon bien-aimé? Je me fiche d'être tué; je ne veux simplement pas le tuer! Dans cette guerre, j'ai tué tant d'hommes, je n'ai jamais -ou presque- porté attention à qui je tuais, c'était ma tâche en tant que parfait guerrier, mais Kyousuke... Je ne devrais pas laisser mes sentiments envers lui m'affecter. Il est mon petit ange, mon cher amoureux, la raison de ma vie. Pour notre pays, pour mon clan, je vais le tuer, mais je me tuerai ensuite...
Même si mon conflit intérieur n'a duré que quelques secondes, ce fut assez pour lui pour se relever et reprendre son épée. Il me jette un regard critique. Je sais ce qu'il pense. Je lui fais seulement un petit sourire d'excuse. Il m'attaque et pendant que nous sommes près, il me murmure à l'oreille:
«N'étions-nous pas supposé combattre au mieux de nos capacités? Oublie que nous sommes amants et fait comme si j'étais n'importe quel ennemi inconnu.»
Je le frappe en retour et répond:
«Désolé mon cœur, je sais. Je vais faire de mon mieux, mon amour pour toi m'a aveuglé un moment, ça n'arrivera pas à nouveau, je te le promets.»
Il hoche la tête, nous sourions tous deux et continuons notre combat. Trente minutes plus tard, nous nous combattons toujours. Ça devient de plus en plus difficile, nous sommes tous deux épuisés. J'ai l'impression de me battre contre moi-même car nous savons tous deux ce que fera l'autre et comment réagir. Je devine que ça ne finira que lorsqu'un de nous sera distrait comme je l'ai été au début ou quand l'un de nous n'aura plus de forces. Soudainement, une flèche passe près de ma tête et d'autres suivent. Les gens nous regardant semblent impatients de vois la fin de notre combat, ils nous lancent des flèches. Je regarde Kyousuke et il acquiesce. Je jette mon épée, il fait de même, je le serre dans mes bras, ainsi il ne peut pas être touché par les flèches venant de mes compagnons et il fait de même. Il est plus petit et mince que moi alors si un guerrier de son clan serait un bon archer, il serait capable de me tuer, mais aucun d'eux n'est assez bon pour me blesser sans le toucher. Ils n'ont pas le droit d'interférer. C'est notre combat. Nous attendons un moment, nous savons que quelqu'un de chacun de nos clans vs venir pour comprendre pourquoi nous faisons cela. Pendant ce temps, nous apprécions tous deux l'étreinte, après tout, c'est probablement la dernière fois que nous pouvons le faire. Quelques minutes plus tard, deux hommes, un de chaque clan, viennent à nous. Nous ordonnons tous deux la même chose:
«Dites aux autres d'arrêter! C'est notre combat, pas le vôtre. Vous pouvez regarder si vous le voulez, mais vous ne pouvez pas agir!»
Ça nous prend un peu de temps à les convaincre, mais ils retournent finalement avec les autres qui semblent comprendre ce que nous leur demandons. Ne peuvent-ils pas nous respecter? Finalement, nous, même si nous ne voulons pas vraiment le faire, nous séparons et reprenons nos épées. Ce petit problème nous a donné le temps de reprendre des forces et nous sommes près à continuer. Je me concentre sur mes mouvements, essayant de le frapper. Kyousuke me touche quelques fois et je le touche aussi quelques fois. Je sens son épée toucher mon poignet et accidentellement je perds ma prise sur mon épée qui tombe au sol. Il m'empêche de reprendre mon arme alors je dois le combattre à mains nues, ce qui est bien plus difficile.
Je ne suis pas certain de ce qui c'est passé, mais je suis maintenant allongé sur l'herbe de la plaine. Il est assis sur moi, je peux difficilement respirer. Je ne peux pas bouger. Son épée est sur ma gorge. Le froid du métal me fait frissonner. Je lève le regard. Il pleure. J'aimerais effacer ses larmes avec des baisers comme j'ai toujours fait, mais je ne peux pas. C'est la fin pour moi. Je souris tristement et l'encourage à me donner le coup final:
«Fais-le simplement, bébé. Je sais que tu le peux. Tu dois le faire, mais si tu ne veux pas.»
Il acquiesce mais avant de faire quoi que ce soit, il dit:
«Je vais bientôt te rejoindre dans la mort, aussitôt que je le peux je me tuerai et nous serons heureux, ensemble pour toujours dans l'autre monde. Je t'aime Etsuji...»
Il planifie de faire la même chose que je voulais faire si j'avais gagné. J'étais presque certain qu'il le ferait, je ne peux vivre sans lui, mais il ne peut vivre sans moi. Je lui dis la dernière chose que je dirai à jamais:
«Je t'aime aussi, Kyousuke.»
Je ferme lentement mes yeux, attendant la douleur qui viendra sûrement.
«COUPÉ!», cris le directeur, «C'est assez pour aujourd'hui, nous finirons demain. Vous étiez formidables, comme toujours.»
Mon partenaire se lève de sur moi et m'aide à me relever avant d'effacer ses larmes. Nous allons dans notre loge mettre nos vêtements normaux. J'adore ces vieux kimonos japonais, mais je préfère les vêtements normaux, c'est plus confortable durant de longues périodes. Plus important, les vêtements normaux sont bien plus facile à mettre et retirer que le kimono de combattant! J'ai presque fini quand j'entends mon ami dire:
«Dépêche-toi! Naoya nous attend à la maison! Nous sommes déjà en retard pour le souper!»
«J'arrive!», répond-je, «Viens ici et aide moi si tu veux tellement retourner à la maison.»
Il rit simplement de moi, j'ai toujours de la difficulté à enlever ce costume, il le sait et pense que c'est amusant car il n'a jamais de problème avec les kimonos. S'il n'était pas là pour m'aider, je me demande combien de temps ça me prendrait pour être prêt tous les jours où nous travaillons sur ce film. Je sors et cours à son auto, prêt à aller à la maison. Vivre dans la même maison est très utile quand nous jouons dans les mêmes films, nous vivons aussi avec son petit frère jumeau Naoya qui nous attend probablement à la maison avec un sourire adorable pour nous accueillir. Naoya est le petit ami parfait, je suis très heureux qu'il soit mien!
(C'est franchement plus mauvais en français qu'en anglais XD)
Lover’s fight ~VF~
Mes yeux noirs regardent le ciel. Le soleil est rouge, aussi rouge que le sang qui a coulé sur l'herbe verte des plaines depuis que cette guerre inutile a commencée il y a tant d'années. J'arrive à peine à me souvenir du temps où le Japon n'était pas séparé en deux clans. Tous deux ont leur façon de penser sur comment notre pays devrait être gouverné et comment nous devrions vivre. Même si j'aimerais rester loin de cette guerre, je ne peux pas. En tant que guerrier, en tant que l'un des meilleurs samurais du Japon, je suis obligé de me battre. Ce qui est encore pire est que la personne que j'aime le plus sur cette planète se bat pour l’autre clan. Je soupire, essayant d'oublier mes sombres pensées, me concentrant sur le couché de soleil. Combien d'hommes sont morts aujourd'hui et ne verront plus jamais ce beau paysage? Avant de retomber dans de sombres pensées, je ferme les yeux et baisse la tête, me cachant derrière mes cheveux noirs. Peu après, j'entends une douce voix appeler mon nom:
«Etsuji.»
J'ouvre mes yeux et regarde les yeux bleus glace qui me regardent. L'un de ses yeux est à demi couvert par une mèche de cheveux noirs. J'ai plus de muscle et je suis plus grand que lui, mais son corps mince lui donne une grande agilité que je n'ai pas. Je lui fais un petit sourire et dis son nom:
« Kyousuke... Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vus...»
Je l'ai vu ce matin, mais je ne veux pas que d'autres le sachent. Son costume ressemble au mien, montrant qu'il est la même sorte de combattant que moi. Peut-être suis-je le meilleur samurai de mon clan, mais il est le meilleur du sien. Il est aussi mon bien-aimé. Malgré tout, aujourd'hui seul l'un de nous deux va survivre. Ce combat est l'espoir de chacun de nos clans; celui qui va gagner va presque ramener la victoire de cette guerre à son clan. Nous sommes en amour, mais seul l'un de nous deux verras demain arriver. Comment horrible est la vie... Sans faire un son, Kyousuke me dit qu'il m'aime et il peut aussi lire sur mes lèvres que je l'aime aussi. Si nous pouvions, nous fuirions, mais nous ne pouvons pas. Trop de gens nous regardent de chacun de nos clans. Si nous essayons quelque chose comme ça, nous allons mourir. Je sors mon épée, il fait la même chose. Il me sourit une dernière fois.
«Prêt, Etsuji?»
«Bonne chance, Kyousuke.»
Nous courrons tous deux pour frapper l'autre, pour donner le premier coup. Seul le son de nos épées l'une contre l'autre peut être entendu dans la plaine silencieuse. Nous nous sommes toujours entraînés ensemble; nous savons que ce combat sera long. Je le connais par cœur et il me connait aussi par cœur. Nous sommes ensemble depuis l'enfance, nous apprenions comment combattre dans différents dojos, mais nous avons toujours appris à l'autre ce que nous apprenions et nous avons aussi inventé quelques techniques de combat seulement connues par nous deux.
Je sens une vive douleur dans mon épaule gauche. J'ai été distrait par mes pensées et il m'a touché. Il semble aussi surpris et j'ai le temps de me cacher derrière plusieurs gros rochers. Je regarde la plaie, ce n'est pas assez profond pour me faire abandonner, mais c'est très douloureux. Je me sens étrange; il a probablement utilisé l'épée couverte de poison que je lui ai donné pour son dix-neuvième anniversaire il y a un mois. Je cherche dans une poche cachée de mon kimono pour trouver un antidote que j'ai toujours avec moi. Le goût est horrible, mais c'est mieux que mourir lentement et douloureusement. Ça prend un moment à faire effet, mais je me sens bien mieux. Je reste où je suis, attendant que Kyousuke me trouve pendant que je reprends de l'énergie. Je sens sa présence près de moi alors je saute hors de ma cachette pour l'attaquer. Il n'est pas surpris, nous pouvons tous deux sentir la présence de l'autre, nous avons trop été ensemble.
Le combat continu, nous nous battons avec tout notre cœur. Ce matin nous nous sommes promis de tout donner ce que nous avons dans le combat. Il baisse sa garde un moment et j'envoie voler quelques mètres plus loin son épée. Après quelques mouvements, je l'envoie par terre et mets mon épée à sa gorge. Je regarde ses yeux et il m'envoie ce regard triste auquel je ne peux résister.
Je me souviens tout le temps que nous avons passé ensemble et je vois dans ma tête tout ce que nous avons fait ensemble quand nous étions amis, quand nous nous entraînions, quand nous étions seulement ensemble en tant qu'amoureux. Je vois comment nous avions du plaisir quand nous étions enfants. Je vois toutes les heures où nous nous sommes entraînés ensemble. Je vois tous les baisers, toute la tendresse, tout l'amour que nous avons partagé. Je... Je ne peux pas le faire. Comment puis-je tuer mon bien-aimé? Je me fiche d'être tué; je ne veux simplement pas le tuer! Dans cette guerre, j'ai tué tant d'hommes, je n'ai jamais -ou presque- porté attention à qui je tuais, c'était ma tâche en tant que parfait guerrier, mais Kyousuke... Je ne devrais pas laisser mes sentiments envers lui m'affecter. Il est mon petit ange, mon cher amoureux, la raison de ma vie. Pour notre pays, pour mon clan, je vais le tuer, mais je me tuerai ensuite...
Même si mon conflit intérieur n'a duré que quelques secondes, ce fut assez pour lui pour se relever et reprendre son épée. Il me jette un regard critique. Je sais ce qu'il pense. Je lui fais seulement un petit sourire d'excuse. Il m'attaque et pendant que nous sommes près, il me murmure à l'oreille:
«N'étions-nous pas supposé combattre au mieux de nos capacités? Oublie que nous sommes amants et fait comme si j'étais n'importe quel ennemi inconnu.»
Je le frappe en retour et répond:
«Désolé mon cœur, je sais. Je vais faire de mon mieux, mon amour pour toi m'a aveuglé un moment, ça n'arrivera pas à nouveau, je te le promets.»
Il hoche la tête, nous sourions tous deux et continuons notre combat. Trente minutes plus tard, nous nous combattons toujours. Ça devient de plus en plus difficile, nous sommes tous deux épuisés. J'ai l'impression de me battre contre moi-même car nous savons tous deux ce que fera l'autre et comment réagir. Je devine que ça ne finira que lorsqu'un de nous sera distrait comme je l'ai été au début ou quand l'un de nous n'aura plus de forces. Soudainement, une flèche passe près de ma tête et d'autres suivent. Les gens nous regardant semblent impatients de vois la fin de notre combat, ils nous lancent des flèches. Je regarde Kyousuke et il acquiesce. Je jette mon épée, il fait de même, je le serre dans mes bras, ainsi il ne peut pas être touché par les flèches venant de mes compagnons et il fait de même. Il est plus petit et mince que moi alors si un guerrier de son clan serait un bon archer, il serait capable de me tuer, mais aucun d'eux n'est assez bon pour me blesser sans le toucher. Ils n'ont pas le droit d'interférer. C'est notre combat. Nous attendons un moment, nous savons que quelqu'un de chacun de nos clans vs venir pour comprendre pourquoi nous faisons cela. Pendant ce temps, nous apprécions tous deux l'étreinte, après tout, c'est probablement la dernière fois que nous pouvons le faire. Quelques minutes plus tard, deux hommes, un de chaque clan, viennent à nous. Nous ordonnons tous deux la même chose:
«Dites aux autres d'arrêter! C'est notre combat, pas le vôtre. Vous pouvez regarder si vous le voulez, mais vous ne pouvez pas agir!»
Ça nous prend un peu de temps à les convaincre, mais ils retournent finalement avec les autres qui semblent comprendre ce que nous leur demandons. Ne peuvent-ils pas nous respecter? Finalement, nous, même si nous ne voulons pas vraiment le faire, nous séparons et reprenons nos épées. Ce petit problème nous a donné le temps de reprendre des forces et nous sommes près à continuer. Je me concentre sur mes mouvements, essayant de le frapper. Kyousuke me touche quelques fois et je le touche aussi quelques fois. Je sens son épée toucher mon poignet et accidentellement je perds ma prise sur mon épée qui tombe au sol. Il m'empêche de reprendre mon arme alors je dois le combattre à mains nues, ce qui est bien plus difficile.
Je ne suis pas certain de ce qui c'est passé, mais je suis maintenant allongé sur l'herbe de la plaine. Il est assis sur moi, je peux difficilement respirer. Je ne peux pas bouger. Son épée est sur ma gorge. Le froid du métal me fait frissonner. Je lève le regard. Il pleure. J'aimerais effacer ses larmes avec des baisers comme j'ai toujours fait, mais je ne peux pas. C'est la fin pour moi. Je souris tristement et l'encourage à me donner le coup final:
«Fais-le simplement, bébé. Je sais que tu le peux. Tu dois le faire, mais si tu ne veux pas.»
Il acquiesce mais avant de faire quoi que ce soit, il dit:
«Je vais bientôt te rejoindre dans la mort, aussitôt que je le peux je me tuerai et nous serons heureux, ensemble pour toujours dans l'autre monde. Je t'aime Etsuji...»
Il planifie de faire la même chose que je voulais faire si j'avais gagné. J'étais presque certain qu'il le ferait, je ne peux vivre sans lui, mais il ne peut vivre sans moi. Je lui dis la dernière chose que je dirai à jamais:
«Je t'aime aussi, Kyousuke.»
Je ferme lentement mes yeux, attendant la douleur qui viendra sûrement.
«COUPÉ!», cris le directeur, «C'est assez pour aujourd'hui, nous finirons demain. Vous étiez formidables, comme toujours.»
Mon partenaire se lève de sur moi et m'aide à me relever avant d'effacer ses larmes. Nous allons dans notre loge mettre nos vêtements normaux. J'adore ces vieux kimonos japonais, mais je préfère les vêtements normaux, c'est plus confortable durant de longues périodes. Plus important, les vêtements normaux sont bien plus facile à mettre et retirer que le kimono de combattant! J'ai presque fini quand j'entends mon ami dire:
«Dépêche-toi! Naoya nous attend à la maison! Nous sommes déjà en retard pour le souper!»
«J'arrive!», répond-je, «Viens ici et aide moi si tu veux tellement retourner à la maison.»
Il rit simplement de moi, j'ai toujours de la difficulté à enlever ce costume, il le sait et pense que c'est amusant car il n'a jamais de problème avec les kimonos. S'il n'était pas là pour m'aider, je me demande combien de temps ça me prendrait pour être prêt tous les jours où nous travaillons sur ce film. Je sors et cours à son auto, prêt à aller à la maison. Vivre dans la même maison est très utile quand nous jouons dans les mêmes films, nous vivons aussi avec son petit frère jumeau Naoya qui nous attend probablement à la maison avec un sourire adorable pour nous accueillir. Naoya est le petit ami parfait, je suis très heureux qu'il soit mien!
(C'est franchement plus mauvais en français qu'en anglais XD)
Re: ~Lover's Fight~ Version française XD
O.O" Je ne m'attendais vraiment pas à la chute! J'ai vraiment été décontenancée! Mais j'adore ta nouvelle! Et je trouve qu'elle a beaucoup de charme en français!
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum